Souscrire un PER en 2025 : guide complet

Le plan d’épargne retraite permet de se constituer un complément de revenu pour la retraite. Ce placement peut être ouvert directement par les particuliers ou dans le cadre de l’entreprise.

Qu'est-ce que le PER ?

Comme son nom l’indique, le plan d’épargne retraite (PER) est un placement destiné à se constituer un revenu de complément pour l’après-vie professionnelle, c’est un investissement. Au départ à la retraite, le souscripteur peut dénouer son PER en capital (une somme d’argent versée en une ou plusieurs fois) et/ou en rente viagère (une somme d’argent calculée notamment en fonction de l’épargne constituée et de l’espérance de vie de l’assuré, et servie régulièrement jusqu’au décès de ce dernier).

Ces revenus viennent utilement s’ajouter aux pensions de retraite de base et de retraite complémentaire. Grâce au PER, le retraité peut maintenir totalement ou partiellement le niveau de vie qu’il avait lorsqu’il était en activité.


PERI vs PERECO vs PER d'entreprise obligatoire

Créé par la loi Pacte (pour Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) du 22 mai 2019, le PER vise à développer la retraite supplémentaire facultative (qui s’ajoute aux retraites de base et complémentaires obligatoires) en France, notamment en simplifiant une offre jusque-là morcelée en une myriade de produits différents. Grâce à ce placement, les Français disposent désormais d’une seule enveloppe d’épargne-retraite, qu’ils peuvent alimenter quel que soit leur statut professionnel (salarié, fonctionnaire, indépendant). Pour cela, le PER comprend trois compartiments :

  • Le compartiment 1 (C1) souscrit à titre individuel (directement par les particuliers), également appelé PER individuel (PERI ou PERIN).
  • Le compartiment 2 (C2) souscrit à titre collectif (dans le cadre de l’entreprise) de manière facultative, également appelé PER d’entreprise collectif (PERECO ou PERCOL)
  • Le compartiment 3 (C3) souscrit à titre collectif de manière obligatoire, également appelé PER d’entreprise obligatoire (PERO ou PEROB).

Le PER est commercialisé depuis le 1er octobre 2019. Depuis le 1er octobre 2020, le PERI (ou PERIN) remplace le Plan d’épargne retraite populaire (Perp) et le contrat de retraite Madelin (créé par la loi Madelin de 1994, du nom de l’ex-ministre des Entreprises et du Développement économique Alain Madelin) réservé aux travailleurs non-salariés (artisans, commerçants, chefs d’entreprise, professions libérales).

Également à cette date, le PERECO (ou PERCOL) a pris la place du plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco), et le PERO (ou PEROB) s’est substitué au régime de retraite supplémentaire d’entreprise à cotisations définies, plus communément appelé « article 83 » (en référence à l’article du Code général des impôts qui le réglemente). Les Perp, contrats de retraite Madelin, Perco et articles 83 ouverts avant le 1er octobre 2020 peuvent continuer à être alimentés. Ils peuvent aussi être transférés dans un PER pour profiter des avantages de ce placement (voir plus loin).

En décembre 2020, le contrat Préfon-Retraite, destiné aux fonctionnaires, aux ex-agents publics et à leurs époux, épouses ou partenaires de Pacs, a été transformé en PER

Pourquoi souscrire à un PER : avantages et inconvénients

Le PER permet de générer un complément de revenu à la retraite et ainsi compenser la perte de pouvoir d’achat engendrée par le départ de la vie professionnelle. Ce placement dédié à la préparation à la retraite présente des avantages et des inconvénients.

Les avantages

  • Le PER peut être souscrit par toute personne majeure (voir plus loin)
  • Il peut être alimenté quel que soit le statut professionnel du souscripteur. Celui-ci peut ainsi garder son PER, même s’il change de statut ou d’entreprise
  • Les versements volontaires peuvent être déduits du revenu imposable, dans une certaine limite (idem)
  • Le PER peut être liquidé en capital et/ou en rente viagère (sauf pour le PERO ou PEROB)
  • Le PER « assurantiel » n’est pas soumis aux règles successorales (voir plus loin)

Les inconvénients

  • Les capitaux sont bloqués jusqu’au départ à la retraite, hormis en cas d’achat ou de construction de la résidence principale ou en cas d’accident de la vie (décès du conjoint, invalidité, surendettement, fin des allocations chômage...)
  • Le compartiment 3 (PERO ou PEROB) peut être dénoué à la retraite uniquement en rente viagère
  • Les capitaux et rentes perçus à la retraite sont imposés, sauf si le souscripteur a choisi de ne pas déduire ses versements volontaires de son revenu imposable ou s’ils sont issus de l’épargne salariale (voir plus loin).

Comment fonctionne un PER

Il existe deux types de plan d’épargne retraite :

  • Le PER « assurantiel », calqué sur l’assurance vie. À l’image d’un contrat d’assurance vie multisupports, il intègre un fonds en euros sécurisé (le capital est garanti par l’assureur) mais peu rémunérateur et une ou des unités de compte (UC) risquées (pas de garantie sur le capital) mais potentiellement plus performantes
  • Le PER « bancaire » ou « d’investissement », calqué sur le compte-titres ordinaire (CTO). Comme un CTO, il intègre des titres (actions, obligations...) en direct ou via des fonds (fonds actions, fonds obligataires, fonds monétaires, fonds immobiliers...). Il n’offre aucune garantie sur le capital : le souscripteur peut subir une moins-value en cas de baisse des marchés financiers

Les PER « assurantiels » dominent largement le marché (plus de 80% de l’offre). Quel que soit le type de PER, le plan est alimenté par des versements volontaires ou obligatoires (voir plus loin). L’épargne placée est majorée au fil du temps sous l’effet des plus-values pour le PER bancaire, ou des intérêts annuels du fonds en euros et des plus-values des UC pour les PER assurantiels. Une fois que le souscripteur a liquidé ses droits à la retraite obligatoire ou qu’il a atteint l’âge légal (l’âge minimum de départ à la retraite), il dénoue son plan en capital et/ou en rente (voir plus loin).


Qui peut contracter un PER ?

Le PER est un investissement qui peut être souscrit par toute personne, à condition qu’elle soit majeure (il était possible d’ouvrir un plan au nom d’une personne mineure avant le 1er janvier 2025). Il n’y a, en théorie, aucun âge limite de souscription. Le PER est accessible à tous les actifs, quel que soit leur statut professionnel (salarié, fonctionnaire, indépendant), mais aussi à tous les inactifs (étudiants, demandeurs d’emploi, parents au foyer, retraités).


Comment choisir son PER ?

Un particulier peut choisir librement son PERI (ou PERIN), qu’il soit « assurantiel » ou « bancaire ». Le mode de gestion par défaut du PER assurantiel est celui de la gestion pilotée par horizon retraite. Cela veut dire que, en fonction du profil de risque du souscripteur (prudent, dynamique, équilibré), l’épargne capitalisée sur le plan est de plus en plus sécurisée au fur et à mesure que l’assuré se rapproche de l’âge légal.

Concrètement, la part investie dans le fonds en euros garanti progresse au détriment de la part investie dans les unités de compte non garanties, mais potentiellement plus performantes. Le souscripteur peut aussi opter pour la gestion libre qui lui permet de gérer son PER comme il le souhaite.

Outre les modes de gestion proposés, le particulier doit être attentif, avant de souscrire un PER, au rendement du fonds en euros, à la diversité des fonds accessibles, au niveau des frais (voir plus loin) et aux modalités des déblocages anticipés et des sorties. La possibilité de pouvoir être mis rapidement en contact avec un conseiller doit également être prise en compte.

En ce qui concerne le PERECO (ou PERCOL) et le PERO (ou PEROB), le salarié n’a pas le choix. Il est contraint d’adhérer au plan collectif souscrit par son entreprise. Toutefois, il est libre d’effectuer des versements volontaires et/ou de verser ses primes d’épargne salariale dans son PERECO, tandis que les cotisations au PERO sont obligatoirement prélevées sur son salaire (voir plus loin).


Comment souscrire un PER ?

Le PERI (ou PERIN) peut être ouvert auprès de la filiale d’assurance d’une banque (bancassureur), d’une compagnie d’assurance, d’une mutuelle, d’une institution de prévoyance ou d’une société de gestion (uniquement pour les PER bancaires). Le plan peut être souscrit au téléphone, sur le site de l’assureur ou d’un courtier en ligne, par le biais d’un conseiller bancaire, d’un agent général d’assurance, d’un conseiller en gestion de patrimoine (CGP) ou d’une association d’épargnants. Le PERECO (ou PERCOL) et le PERO (ou PEROB) sont souscrits par l’entreprise au bénéfice de ses salariés.


Comment alimenter un PER ?

Les modalités de versement varient selon le compartiment du PER :

Compartiment individuel (PERI ou PERIN)

  • Versements volontaires
  • Transferts de capitaux provenant d’un Perp ou d’un contrat de retraite Madelin
  • Transfert de capitaux provenant d’un autre PER.

Compartiment collectif facultatif (PERECO ou PERCOL)

  • Primes d’épargne salariale (participation, intéressement, abondement de l’employeur)
  • Sommes issues des droits au compte épargne-temps (CET) ou, en son absence, monétisation de jours de repos (jours de congés payés et/ou jours de réduction du temps de travail) non pris, dans la limite de 10 jours par an
  • Transferts de capitaux provenant d’un Perco.

Compartiment collectif obligatoire (PERO ou PEROB)

  • Cotisations obligatoires (prises en charge partiellement ou totalement par l’employeur) prélevées sur le salaire
  • Sommes issues des droits au CET ou, en son absence, monétisation de jours de repos non pris, dans la limite de 10 jours par an
  • Transferts de capitaux provenant d’un article 83.

Comment débloquer son épargne ?

L’épargne placée sur un PER est, normalement, bloquée jusqu’au départ à la retraite ou jusqu’à l’âge légal (l’âge à partir duquel les Français peuvent liquider leurs droits, fixé de 62 à 64 ans selon la date de naissance). Toutefois, deux situations permettent de la débloquer de manière anticipée :

L’acquisition ou la construction de la résidence principale

Ce cas de déblocage anticipé n’est pas réservé aux primo-accédants. Un propriétaire qui vend sa résidence principale pour en acheter une nouvelle peut débloquer son PER avant sa retraite.

Un accident de la vie

Il existe cinq cas de déblocage exceptionnel :

  • Le décès de l’époux, de l’épouse ou du partenaire de Pacs du souscripteur
  • L’invalidité du souscripteur, de son conjoint marié ou de son partenaire pacsé, ou de son enfant
  • Une situation de surendettement
  • L’expiration des allocations chômage versées par France Travail (ex-Pôle emploi)
  • La cessation d’une activité non salariée à la suite d’une liquidation judiciaire (faillite).

Une fois qu’il a atteint l’âge légal ou liquidé ses droits à la retraite, le souscripteur peut dénouer :

  • Son PERIN et/ou son PERECO en capital (en une ou plusieurs fois), en rente ou, à la fois, en capital et en rente (c’est l’assuré qui décide de la répartition)
  • Son PERO uniquement en rente. Toutefois, si le montant de la rente à servir est inférieure à 110 euros par mois (1 320 euros par an), l’assureur préfère liquider le compartiment en capital.

Quelle fiscalité pour un PER ?

La fiscalité du PER est complexe et dépend de plusieurs paramètres :

En phase d’épargne (capitalisation)

Le souscripteur peut déduire ses versements volontaires de son revenu imposable à hauteur de :

  • Pour les salariés et fonctionnaires : 10% du plafond annuel de la Sécurité (PASS) de l’année N-1 (l’année précédant le versement) ou 10% des revenus professionnels de l’année N-1 dans la limite de huit fois le PASS de l’année N-1
  • Pour les indépendants : 10% du PASS de l’année N (l’année du versement) ou 10% des bénéfices imposables de l’année N dans la limite de huit fois le PASS de l’année N, majorés de 15% de la fraction des bénéfices comprise entre un et huit PASS de l’année N
  • Pour les inactifs : 10% du PASS de l’année N-1.

Le souscripteur peut aussi choisir, au moment de la souscription du PER ou avant chaque versement, de ne pas déduire ses versements volontaires de son revenu imposable. En contrepartie de l’abandon de cet avantage fiscal « à l’entrée », il bénéficiera d’une imposition allégée « à la sortie ».

En cas de déblocage anticipé

Pour l’achat ou la construction de la résidence principale

  • En cas de déduction des versements :
    • Capital (cumul des versements) soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu (IR)
      • Gains (intérêts annuels et plus-values) soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) à 30% (12,8% au titre de l’IR et 17,2% au titre des prélèvements sociaux).
  • En cas de non-déduction des versements :
    • Capital exonéré d’IR
    • Gains soumis uniquement aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS, prélèvement de solidarité) à 17,2%.

Pour les accidents de la vie

  • Capital exonéré d’IR
  • Gains soumis uniquement aux prélèvements sociaux (PS) à 17,2%.

En phase de liquidation

Sortie en capital

  • Pour les capitaux issus des versements volontaires déduits du revenu imposable (PERI) :
    • Capital soumis au barème de l’IR
    • Gains soumis au PFU à 30%.
  • Pour les capitaux issus des versements volontaires non déduits du revenu imposable (PERI) :
    • Capital exonéré d’IR
    • Gains soumis au PFU à 30%.
  • Pour les capitaux issus des primes d’épargne salariale (PERECO) :
    • Capital exonéré d’IR
    • Gains soumis aux PS à 17,2%.
  • Pour les capitaux issus des cotisations obligatoires (PERO) lorsque la rente est inférieure à 110 euros par mois
    • Capital exonéré d’IR
    • Gains soumis au PFU à 30%.

Sortie en rente

  • Pour les rentes issues des versements volontaires déduits du revenu imposable (PERI) :
    • Imposition au régime fiscal des rentes viagères à titre gratuit (RVTG) : barème de l’IR, après application d’un abattement de 10%
    • Prélèvements sociaux de 17,2% au régime fiscal des rentes viagères à titre onéreux (RVTO) : appliqués sur une fraction de la rente dont le pourcentage dépend de l’âge du rentier au moment de la perception de la première prestation (40% de la rente de 60 à 69 ans, 30% de la rente à partir de 70 ans).
  • Pour les rentes issues des versements volontaires non déduits du revenu imposable :
    • Imposition au RVTO (sur 40% de la rente de 60 à 69 ans, 30% de la rente à partir de 70 ans)
    • PS de 17,2% au RVTO (sur 40% de la rente de 60 à 69 ans, 30% de la rente à partir de 70 ans).
  • Pour les rentes issues des primes d’épargne salariales (PERECO) : * Imposition au RVTO (sur 40% de la rente de 60 à 69 ans, 30% de la rente à partir de 70 ans) * PS de 17,2% au RVTO (sur 40% de la rente de 60 à 69 ans, 30% de la rente à partir de 70 ans).
  • Pour les rentes issues des cotisations obligatoire (PERO) :
    • Imposition au RVTG (barème de l’IR, après abattement de 10%)
    • PS de 10,1% (8,2% de CSG, 0,5% de CRDS, 0,4% de CASA, 1% de cotisation d’assurance maladie).

Que se passe-t-il en cas de décès ?

La fiscalité successorale du PER varie selon que le plan a ou non été liquidé, de l’âge du souscripteur au moment de son décès et du type de plan.

En phase d’épargne (capitalisation)

Pour les PER bancaires

  • *Les capitaux transmis à l’époux, l’épouse ou le partenaire de Pacs (à condition qu’il ait été désigné par le défunt comme son héritier par testament) sont exonérés de droits de succession
  • Les capitaux transmis aux autres membres de la famille sont assujettis aux droits de succession qui dépendent du lien de parenté d’avec le souscripteur décédé.

Pour les PER assurantiels

  • Si le souscripteur a moins de 70 ans à son décès
    • Pas d’imposition jusqu’à 152 500 euros par bénéficiaire désigné (qui peuvent être extérieurs à la famille du défunt)
    • taxation à 20% entre 152 500 et 852 500 euros par bénéficiaire désigné
      • taxation à 31,25% au-delà de 852 500 euros par bénéficiaire désigné
  • Si le souscripteur a plus de 70 ans à son décès
    • Pas d’imposition jusqu’à 30 500 euros pour l’ensemble des bénéficiaires désignés
    • Droits de succession au-delà de l’abattement de 30 500 euros

En phase de liquidation (à la retraite)

Liquidation en capital :

  • la ou les sommes perçues sont intégrées au patrimoine du défunt et assujetties aux droits de succession (hormis pour les conjoints et partenaires de Pacs)

Liquidation en rente :

  • l'assuré a la possibilité de souscrire une option (payante) de réversion qui prévoit le versement à son décès de tout ou partie de sa rente à un bénéficiaire désigné.

Pour les PER bancaires

  • Rentes de réversion au profit du conjoint, du partenaire de Pacs ou des enfants exonérées de droits de succession
  • Rentes de réversion au profit d'un autre bénéficiaire assujetties aux droits de succession

Pour les PER assurantiels

  • Rentes de réversion au profit du conjoint, du partenaire de Pacs ou des enfants exonérées de droits de succession
  • Rentes de réversion au profit d'un autre bénéficiaire
    • Si décès avant 70 ans : abattement de 152 500 euros par bénéficiaire, puis imposition à 20% entre 152 500 et 852 500 euros et à 31,25% au-delà de 852 500 euros
    • Si décès après 70 ans : abattement de 30 500 euros par tous les bénéficiaires, puis droits de succession.

Quels sont les frais ?

Le PER est soumis à une multitude de frais prélevés par le gestionnaire du plan :

  • Les frais d’adhésion (de moins en moins pratiqués), de 20 à 50 euros
  • Les frais sur versement, de 0% à 5% du versement
  • Les frais d’arbitrage (transferts du fonds en euros vers une unité de compte, ou inversement), de 0% à 1% des capitaux transférés
  • Les frais de gestion annuels, de 0,6% à 1,5% de l’encours (le cumul des versements, majoré des gains)
  • Les frais de gestion sur les encours de rente, de 0% à 2%
  • Les frais d’arrérage, de 0% à 3% des rentes versées
  • Les frais de transfert des capitaux d’un ancien produit d’épargne retraite (Perp, Madelin, Perco, article 83) dans un PER : de 1% à 5% si le premier produit a été ouvert il y a moins de 10 ans, 0% à partir de 10 ans de détention
  • Les frais de transfert des capitaux d’un PER dans un nouveau PER : de 0% à 1% si le premier plan a été ouvert il y a moins de 5 ans, 0% à partir de 5 ans de détention.

Quelles nouveautés pour le PER en 2025 ?

Depuis le 1er janvier 2024, un parent ne peut plus ouvrir un PER au nom de son enfant mineur. Les plans souscrits avant cette date et détenus par des personnes mineures ne peuvent plus être alimentés jusqu’à ce que leur détenteur n’atteigne la majorité. Depuis le 24 octobre 2024, les profils de risque ont été redéfinis dans le cadre de la gestion pilotée horizon retraite :

Profil prudent :

  • Au moins 30% d’actifs sécurisés jusqu’à 10 ans avant la date envisagée de départ à la retraite
  • Au moins 60% d’actifs sécurisés 10 à 5 ans avant la date envisagée de départ à la retraite
  • Au moins 80% d’actifs sécurisés 5 à 2 ans avant la date envisagée de départ à la retraite
  • Au moins 90% d’actifs sécurisés 2 ans avant la date envisagée de départ à la retraite.

Profil équilibré

  • Au moins 20% d’actifs sécurisés de 10 à 5 ans avant la date envisagée de départ à la retraite
  • Au moins 50% d’actifs sécurisés 5 à 2 ans avant la date envisagée de départ à la retraite
  • Au moins 70% d’actifs sécurisés 2 ans avant la date envisagée de départ à la retraite.

Profil dynamique

  • Au moins 30% d’actifs sécurisés 5 à 2 ans avant la date envisagée de départ à la retraite.
  • Au moins 50% d’actifs sécurisés 2 ans avant la date envisagée de départ à la retraite.

Profil offensif (nouveau profil)

L’allocation d’actifs sécurisés est identique à celle du profil dynamique. Seule la part d’actifs non cotés est plus importante. Les PERI en gestion pilotée horizon retraite, souscrits depuis le 24 octobre 2024, doivent intégrer une part d’actifs non cotés (titres d’entreprises non cotées, dette privée, immobilier) variable selon le profil de risques.

  • Profil prudent : 6% d’actifs non cotés au moins 20 ans avant la date envisagée de départ à la retraite, 4% à 15 ans du départ, 2% à 10 ans du départ
  • Profil équilibré : 8% d’actifs non cotés au moins 20 ans avant la date envisagée de départ à la retraite, 3% à 5 ans du départ
  • Profil dynamique : 12% d’actifs non cotés au moins 20 ans avant la date envisagée de départ à la retraite, 5% à 5 ans du départ
  • Profil offensif : 15% d’actifs non cotés au moins 20 ans avant la date envisagée de départ à la retraite, 5% à 5 ans du départ.
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